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Comment se détendre pendant une imagerie médicale ?

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Se détendre au cours d'une imagerie médicale grâce à la réalité virtuelle.

Se relaxer pendant un examen d’imagerie médicale : c’est possible avec la réalité virtuelle !

 

En France, 73,6 millions d’actes d’imagerie ont été réalisés en 2019 d’après l’Institut français de l’expérience patient. Scanner, radiographie ou échographie sont autant d’examens indispensables pour adapter le traitement et la prise en charge médicale. S’ils correspondent à un acte de routine à l’hôpital, il n’en va pas toujours de même pour les patients qui sont confrontés à l’inquiétude du diagnostic et d’autres éléments anxiogènes. Dès lors, comment se détendre avant ou pendant une imagerie médicale ? Dans cet article, nous allons d’abord nous intéresser aux spécificités des différents examens, afin de mieux comprendre d’où provient le stress des patients. Enfin, nous aborderons les avantages de la réalité virtuelle pour se détendre pendant une imagerie médicale.

 

Quels sont les différents types d’imagerie médicale ?

 

Les imageries médicales se divisent en différents types en fonction de la technique utilisée : rayons X, ultrasons, champ magnétique, radioactivité naturelle ou artificielle.

 

La radiographie

 

La première technique d’imagerie médicale que nous allons aborder est fréquemment utilisée en orthopédie, rhumatologie et orthodontie. En effet, la radiographie permet d’étudier les traumatismes osseux, les déformations du squelette ou les implantations dentaires. Cet examen sert également à observer des anomalies sur certains organes, notamment des tumeurs pulmonaires ou au niveau des seins (mammographie). 

En fonction de leur densité, les tissus absorbent plus ou moins les rayons X émis par une radiographie et impriment un film photographique placé à l’opposé du patient. Ce procédé s’appuie sur le même principe qu’une pellicule photo. Certaines structures creuses comme l’appareil digestif ou les articulations peuvent devenir opaques à la suite de l’injection d’un produit de contraste. Selon ce principe, la visualisation des vaisseaux sanguins porte le nom d’angiographie et l’observation des artères coronaires celui de coronarographie. 

Pour réduire les doses de rayons, les détecteurs électroniques remplacent aujourd’hui les films photographiques et numérisent directement les images. La radiographie n’est pas un examen douloureux, en revanche la pathologie contrôlée par les clichés peut causer une souffrance.

 

Le scanner

 

Alors que la radiographie photographie les structures denses en 2D, le scanner permet l’observation en 3D. Cette avancée résulte des progrès du domaine informatique et du traitement numérisé des images qui ont permis d’élaborer la tomodensitométrie (scanner) en 1972. 

Tout comme la radiographie, le scanner se sert des rayons X pour observer le corps humain. Cependant, les images tridimensionnelles obtenues prennent des allures plus réalistes et se présentent sous forme de coupes. Un produit de contraste peut également être administré pour étudier certains organes.

Lors de l’examen du scanner, un tube émetteur de rayons X tourne autour du patient à très grande vitesse. Pendant cette rotation, des images du corps sont réalisées à 360°. Cette imagerie médicale permet d’identifier une modification de volume ou une anomalie de structure, que ce soit une infection, une hémorragie, des ganglions ou une embolie. En cancérologie, le scanner contrôle par exemple la réponse du patient à la chimiothérapie. 

Cet examen sert également à guider les drainages et les biopsies. L’imagerie médicale en elle-même ne procure pas de sensations douloureuses, cependant une intervention de ce type peut causer un inconfort.

 

Se détendre pendant une imagerie médicale avec la réalité virtuelle.

 

L’échographie

 

L’échographie ne repose plus sur l’émission de rayons X, mais sur l’utilisation d’ondes sonores imperceptibles à l’oreille humaine : les ultrasons. Lorsque ces derniers sont émis en direction d’un objet solide, ils rebondissent dessus avant de revenir au point de départ. En s’appuyant sur ce principe, l’échographie mesure le temps nécessaire pour ce trajet et restitue une image en temps réel qui montre les différentes structures.

Cette technique d’imagerie médicale sert pour explorer le cœur, les organes digestifs, urinaires et génitaux. Les échographies de grossesse s’appuient également sur ce principe et dévoilent alors l’environnement, la morphologie et la vitalité du fœtus. L’échographie présente l’avantage d’être non irradiant, non douloureux et ne nécessite pas l’injection d’un produit de contraste.

 

L’imagerie par résonance magnétique (IRM)

 

Si un doute persiste après une radiographie, un scanner ou une échographie, l’équipe médicale se tourne alors vers l’imagerie par résonance magnétique (IRM). Durant cet examen, une bobine magnétique est placée autour du patient et balaye la zone du corps étudiée en créant un champ magnétique. L’IRM va permettre de visualiser différentes structures, notamment les tissus « mous » comme le cerveau, la moelle épinière, les muscles, les viscères ou les tendons.

L’IRM constitue un examen anxiogène pour certains patients atteints de claustrophobie puisque l’intérieur de l’appareil peut procurer une sensation d’enfermement. Par ailleurs, les dispositifs métalliques doivent être retirés pour réaliser cette imagerie médicale.

 

La scintigraphie et la tomographie par émission de positons (TEP)

 

La scintigraphie et la tomographie par émission de positons (TEP) voient le jour après la découverte de la radioactivité qui a conduit au développement de la médecine nucléaire. Cette invention des années 90 consiste à administrer une molécule couplée à un élément radioactif par voie intraveineuse et de suivre son évolution dans l’organisme. Ce traceur n’est pas toxique pour le patient.

Ce type d’imagerie médicale sert à l’exploration de la thyroïde, du squelette, en cardiologie et en cancérologie. Il donne ainsi des informations de fonctionnement, mais ne révèle pas de données anatomiques. Même si la description de cet examen peut impressionner, il s’agit d’un acte indolore.

 

Se relaxer pendant une imagerie médicale avec la réalité virtuelle.

 

Quels sont les facteurs de stress pendant une imagerie médicale ?

 

Nous venons de le voir, hormis dans le cas d’une radiologie interventionnelle, les examens d’imagerie médicale ne procurent pas de sensations douloureuses. Pourtant, ils génèrent tout de même une anxiété notable pour certains patients, au point de perturber le déroulement de l’examen ou la prise en charge médicale. 

Une étude révèle que la plupart des patients interrogés, environ 91 %, présentaient un niveau d’anxiété élevé en attendant de subir un examen radiologique. Cette recherche dévoile que l’état de stress ressenti peut avoir un impact physiologique sur les résultats, et donc entraîner des complications ou des écarts de diagnostics. De plus, une personne qui ressent de la panique peut décider de partir au milieu d’un examen ou de ne pas le réaliser, ce qui a une influence majeure sur le parcours de soin et la prise en charge médicale.

Lors d’une imagerie TEP/TDM, l’équipe médicale procède à une injection de produits radiopharmaceutiques qui donne lieu à un temps d’attente avant d’effectuer l’examen. Bien que les patients soient invités à se détendre, la réalité s’avère souvent différente, comme l’atteste l’étude conduite par des chercheurs du Service de médecine nucléaire de l’Institut néerlandais du cancer Antoni Van Leeuwenhoek (NKI-AVL) et des scientifiques des laboratoires de recherche Phillips : l’anxiété mentale et physique augmente avec l’attente.

L’efficacité du processus peut également être compromise si le patient présente une forte angoisse. L’enquête relative à l’impact du patient sur l’efficacité de l’IRM de SuAzio Consulting montre que les patients anxieux bougent davantage, ce qui entraîne une diminution de la qualité d’image dans 74 % des cas.

La réduction du stress des patients avant une imagerie médicale s’avère donc nécessaire autant pour son confort que pour l’efficacité du diagnostic. Comment faire pour y parvenir ?

La réalité virtuelle permet de réduire l'anxiété et la douleur avant, pendant et après une imagerie médicale.

 

Les avantages de la réalité virtuelle thérapeutique pour se détendre pendant une imagerie médicale 

 

1. Une expérience multisensorielle pour une sensation d’évasion

 

Les périodes d’attente, avant ou après une imagerie médicale, présentent leur lot d’inquiétude pour les patients qui appréhendent un diagnostic encore incertain. L’angoisse monte alors que les scénarios s’enchaînent. De plus, l’environnement hospitalier n’offre pas toujours un milieu propice à un sentiment de détente. Pour sortir de cet univers anxiogène, la réalité virtuelle propose des balades thérapeutiques qui ne possèdent qu’un seul but : réduire cette sensation d’oppression et d’angoisse. 

Pour réaliser cette prouesse, le dispositif Healthy Mind s’appuie sur un discours hypnotique, un paysage apaisant, des principes de musicothérapie et la cohérence cardiaque pour plonger l’utilisateur dans un univers sécurisant et confortable. Avant et durant les examens, le casque suit les patients. Au milieu d’un jardin zen ou d’une montagne ensoleillée, l’attente paraît plus supportable et sereine

Afin de conserver une sensation agréable et d’empêcher l’apparition de maux de tête ou de nausée liés au « mal des transports » virtuel, la cybercinétose, le logiciel Healthy Mind est conçu sur un principe de téléportation. De cette manière, les facteurs déstabilisants de cette technologie sont écartés pour ne garder qu’une relaxation profonde.



2. Une réduction de l’anxiété sans anxiolytique

 

Nous serions tentés de penser que l’utilisation d’un sédatif servirait à réduire la peur et l’anxiété avant une imagerie médicale. Cependant, la sédation n’est pas toujours souhaitable puisqu’elle entraîne une préparation et un suivi plus important. D’autre part, certains examens demandent une coopération du patient, par exemple pour retenir son souffle ou pour maintenir une position particulière, autant d’actions incompatibles avec une perte de conscience.

Une étude du Dr Anastos montre que l’introduction de stimuli visuels dans un environnement d’imagerie réduit le besoin de sédation de près de 28 %. La réalité virtuelle thérapeutique immerge les patients dans un paysage relaxant qui isole des éléments anxiogènes de l’examen. D’ailleurs, une étude systémique de 18 publications témoigne de la réduction significative du stress et de la douleur grâce à un casque de réalité virtuelle. L’utilisation d’un tel dispositif permet de bénéficier d’un effet anxiolytique sans médicament sédatif et limite ainsi le recours à l’anesthésie.

 

3. Un traitement de la douleur non médicamenteux

 

Quand nous éprouvons une douleur, nous avons tendance à nous concentrer dessus. La sensation prime alors sur tout le reste et il devient compliqué de se détourner de cette emprise. Pour aider les patients à changer de perspective, les casques de réalité virtuelle se révèlent d’une grande utilité.

La réalité virtuelle thérapeutique est un dispositif efficace pour détourner l’attention des patients et transmettre un discours hypnotique relaxant. L’immersion qu’elle propose agit dans le traitement de la douleur puisqu’elle s’adresse aux ressources attentionnelles des patients pour qu’ils s’échappent de leur vécu douloureux et se concentrent sur une autre sensation

Bien que les examens d’imagerie médicale soient généralement indolores, ce n’est pas toujours le cas d’une radiologie interventionnelle. Dans ce cas, les casques VR servent non seulement à apaiser l’anxiété des patients, mais aussi à réduire leurs sensations douloureuses. 

Une approche séduisante pour de nombreux patients, comme l’explique Chrystelle Hautecoeur, infirmière dans le centre hospitalier Eure-Seine :

« Les lunettes de réalité virtuelle ont permis une modification de la perception douloureuse pour plusieurs patients. (…) Son utilisation a mis en confiance les patients en recherche de moyens non médicamenteux de gestion de la douleur. »

4. Un dispositif ergonomique et non invasif

 

Le dispositif de réalité virtuelle comprend un casque sans fil, des écouteurs et une tablette. De ce fait, l’outil se transporte aisément et s’ajuste facilement. L’absence de câbles permet de s’adapter aux changements de position et aux contraintes de l’environnement médical. 

D’autre part, l’appareil Healthy Mind propose des interactions personnalisées tout au long de l’immersion pour conserver un contact constant entre le patient et les soignants. La durée modulable des séances rend le dispositif pratique puisqu’il s’adapte à tous les temps d’attente.

En raison de la présence d’éléments métalliques, le casque de réalité virtuelle ne peut pas accompagner les patients durant une IRM. Cependant, ces derniers peuvent toujours bénéficier d’un moment hors du temps avant de se rendre à l’examen pour se sentir plus serein.

 

La réalité virtuelle thérapeutique offre une alternative non médicamenteuse pour détendre les patients avant, pendant et après une imagerie médicale. Ce dispositif pratique et ergonomique s’adapte à tous les scénarios et délivre une bulle sécurisante dans laquelle s’immerger en cas d’angoisse. En raison de son effet anxiolytique et analgésique, les cas d’applications sont nombreux. Si vous souhaitez découvrir le dispositif plus en profondeur, nous serions ravis de vous proposer une démonstration

 

Sources : 

  • Lo Re G, De Luca R, Muscarneri F, et al. Relationship between anxiety level and radiological investigation. Comparison among different diagnostic imaging exams in a prospective single-center study. Radiol Med. 2016 Oct;121(10):763-8. doi:10.1007/s11547-016-0664-z. Epub 2016 Jun 22.
  • Grey SJ, Price G, Mathews A. Reduction of anxiety during MR imaging: a controlled trial. Magn Reson Imaging. 2000;18:351-55.
  • Vogel WV, Valdés Olmos RA, Tijs TJ, Gillies MF, van Elswijk G, Vogt J. Intervention to lower anxiety of 18F-FDG PET/CT patients by use of audiovisual imagery during the uptake phase before imaging. J. Nucl. Med. Technol. 2012;40:92-98.
  • Realizing productivity gains in MRI. Focusing more on the patient can boost the efficiency of MRI procedures. Survey commissioned by Philips and carried out by suAzio Consulting. 2017.
  • Anastos, JP. The Ambient Experience in pediatric radiology. Journal of Radiology Nursing. 2007;26(2):50-55.