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Salle de réveil : mieux prendre en charge l’anxiété et la douleur

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Les casques de réalité virtuelle permettent aux patients de mieux vivre la période postopératoire, notamment en salle de réveil.

S’appuyer sur les bienfaits de la réalité virtuelle thérapeutique en salle de surveillance post-interventionnelle (SSPI)

 

D’après la Société Française d’Anesthésie et de Réanimation (Sfar), plus de 13 millions d’anesthésies sont réalisées chaque année en France. Malgré la fréquence de cet acte médical, l’anesthésie s’accompagne souvent d’inquiétudes et de peurs. Après une opération, les patients sont placés sous la surveillance d’une équipe infirmière en salle de surveillance post-interventionnelle (SSPI). Cette étape sert de transition afin de reprendre des forces et d’éliminer les sédatifs médicamenteux avant de rentrer à la maison. L’utilisation de la réalité virtuelle en salle de réveil après une intervention douloureuse ou anxiogène offre de nombreux avantages pour apaiser les patients. Quels sont-ils ? Nous vous proposons de découvrir 3 aspects majeurs qui font de cette technologie un précieux allié de la récupération postopératoire.

Diminuer le stress du patient et faciliter sa récupération en salle de réveil

 

La salle de surveillance post-interventionnelle (SSPI) ou salle de réveil est une étape obligatoire dans la très grande majorité des situations après une intervention sous anesthésie générale ou locorégionale pour un acte thérapeutique ou diagnostique. Selon le type de chirurgie, l’équipe médicale peut être amenée à vérifier les fonctions respiratoires, cardiaques, rénales, les plaies, le pansement et les drains qui ont éventuellement été posés.

Même si cette phase présente un intérêt essentiel dans le parcours médical, cette unité de soins intensifs peut être une source d’anxiété pour les patients à cause du contexte post-opérationnel et de l’environnement. 

Par ailleurs, différentes études suggèrent qu’un niveau important d’anxiété préopératoire rend le réveil postopératoire plus lent, compliqué et douloureux. Ainsi, en agissant sur ce facteur, alors la récupération en salle de réveil se montrera fortement améliorée. Les casques de réalité virtuelle thérapeutiques Healthy Mind permettent justement d’agir sur ce levier et de réduire l’anxiété avant l’opération.

 

Les casques de réalité virtuelle en salle de réveil permettent aux patients de vivre une période postopératoire plus apaisée.

 

Améliorer le confort du patient après son opération

 

La notion de confort en salle de surveillance post-interventionnelle s’avère multidimensionnelle puisqu’elle concerne l’aspect physique, psychosociologique et environnemental. Une des premières sources de nuisance en salle de réveil concerne les bruits environnants, notamment les indicateurs sonores de surveillance. En plus d’être perturbants, ces signaux rappellent aux patients l’environnement dans lequel ils se trouvent, ce qui peut générer une gêne ou du stress supplémentaire. 

Grâce à une immersion en réalité virtuelle, le patient est plongé visuellement, mais aussi de manière auditive dans un paysage conçu pour le détendre. De plus, les créations de Healthy Mind s’appuient sur les principes de musicothérapie pour ajouter une dimension d’apaisement à l’expérience. Ainsi, l’utilisation de sons favorise la détente et la diminution de l’angoisse.

L’inconfort physique se manifeste par la douleur, l’apparition de nausées ou l’hypothermie. L’action analgésique de la réalité virtuelle thérapeutique sert alors à soulager les symptômes dérangeants des patients. En effet, plusieurs études ont démontré cet effet surprenant, notamment celle de l’équipe de Mosso Vázquez J.L., Wierderhold B.K., Miller I., Mosso Lara D. et Wierderhold M.D. Ces derniers ont constaté une diminution significative de la perception de la douleur (-22 %) et de la réponse viscérale (-8 % rythme respiratoire, -32 % salivation) dans le groupe employant la réalité virtuelle durant une gastroscopie par voie haute. D’autres études cliniques confirment cette observation.

Par ailleurs, la conception des logiciels de réalité virtuelle s’appuie sur un principe de téléportation pour éviter l’apparition de la cybercinétose, le mal des transports virtuel. Ainsi, il n’existe aucun risque que les maux ressentis avant l’immersion soient amplifiés ou empirés par l’utilisation de cette technologie. 

Enfin, la promiscuité ou le non-respect de l’intimité peuvent également être une source de malaise. Si une immersion n’a pas le pouvoir de changer matériellement la situation, elle permet en revanche au patient de détourner son attention de ces éléments perturbants pour se concentrer sur une expérience plus relaxante. En délaissant les aspects anxiogènes, l’immersion propose de se recentrer sur soi.

 

 

Réduire la douleur postopératoire

 

Les patients se sentent généralement mal à l’aise et sur leur garde après une intervention chirurgicale. Cependant, l’anxiété n’entraîne pas seulement un vécu désagréable, elle peut aussi signifier une augmentation de la sensation douloureuse. Le Dr Oberle et son équipe ont mis en évidence un lien entre l’anxiété postopératoire et la douleur. Pour réduire la souffrance ressentie, l’administration d’un traitement supplémentaire peut s’avérer nécessaire. Dans ce cas-là, la piste non pharmacologique représente une première option indispensable dans l’objectif de diminuer les possibles effets secondaires d’une médicamentation

Une étude publiée dans le British Journal of Surgery estime à + 20 % le taux de risque de complication, voire de réhospitalisation, chez les patients souffrant d’anxiété. Ces données confirment l’importance de prendre soin de la santé psychologique pré et postopératoire, notamment en salle de surveillance post-interventionnelle.

L’hôpital Bicêtre AP-HP de Paris propose les casques de réalité virtuelle thérapeutique Healthy Mind aux patients dans le cadre des lithotripsies en service d’hépato-gastro-entérologie. Cette opération consiste à fragmenter les calculs d’un patient afin qu’ils puissent être éliminés par voie urinaire. 

Bien que l’intervention ne dure que 30 à 40 minutes, elle s’avère relativement douloureuse. De ce fait, les patients peuvent s’injecter une dose de sédation morphinique sur demande (plafonnée) grâce à une pompe mise à leur disposition. 

L’introduction des immersions virtuelle a eu des effets saisissants :

  • la consommation de morphine a baissé de 50 % ;
  • le temps d’hospitalisation a diminué de 50 % entraînant une amélioration du flux des patients en salle de réveil et en soins ambulatoires ;
  • le nombre de patients pris en charge en une matinée pour les lithotripsies a doublé.

Ainsi, la réalité virtuelle propose une solution non pharmacologique de premier ordre pour limiter la médicamentation et la durée d’hospitalisation. D’autre part, son utilisation permet aux équipes soignantes de prendre en charge davantage de patients sans négliger la qualité des soins.

 

Avec une réduction de l’anxiété, une amélioration du confort, un rétablissement plus rapide et une diminution des effets secondaires postopératoires, la réalité virtuelle en salle de réveil a toute sa place ! Les immersions favorisent un vécu plus paisible de l’hospitalisation, sans entraîner d’effets secondaires pour les patients. Face aux nombreux cas d’applications, le dispositif propose des bénéfices médicaux et thérapeutiques indéniables pour le patient, mais aussi des économies non négligeables de temps et d’argent pour les établissements de santé. Nous serions ravis d’aborder la mise en place de cette solution ou de vous offrir une démonstration, n’hésitez pas à nous contacter

 

Sources : 

  • Société Française d’Anesthésie et de Réanimation ;
  • Lang, E-V. (2002). Analyse des coûts de l’hypnose complémentaire avec sédation lors des procédures radiologiques interventionnelles ambulatoires. Radiology, 222(2), p. 375-38 ;
  • Résultats observationnels constatés par l’équipe de l’Hôpital Bicêtre AP-HP de Paris sur une période de 3 mois (2020-2021) ;
  • Johnston M, Carpenter L. Relationship between pre-operative anxiety and post-operative state. Psychol.Med. 1980 ; 10 : 361-7 ;
  • Kain ZN, Sevarino F, Pincus S et al. Attenuation of the preoperative stress response with midazolam : effects on postoperative outcomes. Anesthesiology 2000 ; 93 : 141-7 ;
  • Kain ZN, Sevarino F, Alexander GM, Pincus S, Mayes LC. Preoperative anxiety and postoperative pain in women undergoing hysterectomy. A repeated-measures design. J Psychosom.Res. 2000 ; 49 : 417-22 ;
  • British Journal of Surgery (BJS) 14 février 2017 DOI: 10.1002/bjs.10474 Association between psychological health and wound complications after surgery.