Comment soulager la douleur dans le service des urgences ?

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La réalité virtuelle : une méthode thérapeutique pour réduire la douleur et l'anxiété des patients dans le service des urgences.

La prise en charge de la douleur est devenue une priorité de santé publique. Dans cette optique, diverses recommandations nationales et lois ont vu le jour pour améliorer la qualité des soins. Avec 70 % de patients concernés, la douleur aiguë constitue le premier motif de consultation en France. En médecine d’urgence, cette réalité est bien connue puisqu’elle représente plus de la moitié des admissions. Pourtant, même s’il s’agit du symptôme le plus souvent signalé, le traitement de cet élément de détresse passe parfois au second plan en raison de la saturation du service, du manque d’effectif ou des protocoles d’administration des sédatifs. Et s’il existait une solution non médicamenteuse pratique et flexible pour soulager la douleur dans le service des urgences ? Nous vous proposons de le découvrir.

La douleur aux urgences : un symptôme fréquent

 

D’après le dossier Gestion et traçabilité de la douleur chez le patient en urgence, la douleur aiguë n’est pas une inconnue pour les patients puisqu’elle concerne entre 50 et 80 % des visites. Cependant, en plus d’être profondément désagréable, la douleur se montre également néfaste pour l’organisme, d’où l’importance de sa prise en charge précoce.

 

Quand l’attente s’ajoute aux maux des patients

 

Face à des sensations douloureuses, nous avons tous tendance à élaborer des scénarios dans lesquels la gravité de nos maux prend une ampleur catastrophique. Pendant une phase d’attente prolongée, l’imagination s’emballe et le patient se concentre principalement sur sa perception douloureuse, ce qui n’aide pas à la dissiper. 

L’environnement hospitalier participe, malgré lui, à empirer cette impression. La plupart des visiteurs anticipent les soins qui les attendent, imaginent les complications possibles et craignent souvent le diagnostic : « Que va m’annoncer le médecin ? » ; « Vais-je encore attendre longtemps ? » ; « Combien de patients avant que je sois traité ? » ; « Est-ce que ma blessure va empirer avec le temps ? » ; « J’ai bien plus mal qu’il y a 5/10/20 minutes, est-ce normal ? ».

Ces questions en chaîne sont évidemment légitimes, cependant la focalisation sur le sujet n’apaise jamais la souffrance et les craintes. Dans l’effervescence du service, les soignants n’ont malheureusement pas toujours le temps et le personnel nécessaire pour rassurer chaque patient individuellement.

 

Des personnes épileptiques, sensibles au mal des transports ou migraineuses peuvent présenter des symptômes lors d'une immersion en réalité virtuelle.

 

Faire face à la pression organisationnelle et la protocolisation

 

Malaise, traumatisme, contusion, lacération… Les urgences débordées traitent quotidiennement des patients atteints de maux douloureux et d’anxiété. Contrairement à d’autres prises en charge hospitalières, l’équipe médicale doit réagir rapidement, parfois dans des conditions complexes.

Les motifs d’admission aux urgences sont extrêmement variés, tout comme les causes de la douleur. Lors de son arrivée dans le service, le patient est évalué puis orienté en fonction de la gravité de sa pathologie. Cette évaluation dépend de plusieurs paramètres : 

  • hémodynamiques ;
  • respiratoires ;
  • neurologiques ;
  • intensité de la douleur. 

Malgré toute la cohérence et la nécessité de cette procédure, elle ne s’effectue pas en un claquement de doigts et ne peut être précipitée. Ainsi, le flux des patients entraîne parfois un encombrement majeur du service. Dès lors, la pression organisationnelle et la protocolisation influencent fortement la prise en charge individualisée et la gestion de la douleur, comme le montre l’étude Prise en charge de la douleur aiguë en médecine d’urgence chez l’adulte.

Par ailleurs, des enquêtes de pratique révèlent que la prise en charge et la traçabilité de la douleur ne sont pas toujours des automatismes. D’après le dossier Gestion et traçabilité de la douleur chez le patient en urgence, moins de la « moitié des patients algiques sont traités ».

Pour répondre aux demandes, l’administration de morphine reste le principal traitement des douleurs aiguës dans les structures d’urgences. Les médecins urgentistes utilisent de plus en plus les anesthésies locales, cependant ce recours nécessite des protocoles établis qui alourdissent la prise en charge… Désormais, les soignants disposent d’une autre méthode analgésique non pharmacologique sur laquelle s’appuyer.

 

Créer un logiciel de réalité virtuelle performant et réaliste permet de réaliser des immersions convaincantes.

 

La réalité virtuelle : un complément non médicamenteux utile pour améliorer la qualité des soins

 

1. Un dispositif pratique et flexible à l’hôpital

 

Parmi les solutions pour désamorcer la peur ou l’anxiété, la distraction reste fortement recommandée par de nombreuses études, notamment en pédiatrie. En effet, une immersion en réalité virtuelle oriente l’utilisateur vers un paysage conçu pour lui apporter tranquillité et apaisement

Les casques Healthy Mind délaissent les câbles pour laisser le patient libre de ses mouvements et s’adapter au mieux aux différentes mesures hospitalières : procédure impliquant des aiguilles, ponctions veineuses, lombaires, perfusions, brûlures ou plaies (1er au 3e degré). La polyvalence des immersions les rendent pertinentes dans plusieurs configurations sensibles : 

  • urgence psychiatrique pour diminuer l’anxiété d’un patient en pleine désorientation ;
  • urgence gynécologique et maternité afin de détendre et de réduire le stress lié à un accouchement inopiné ;
  • urgence pédiatique dans le but d’apaiser les parents dont l’enfant est pris en charge ou proposer des séances d’évasion lors d’un besoin d’immobilité de l’enfant.

Ainsi, quelle que soit la position, le dispositif accompagne sans contraindre, comme en témoigne une soignante : 

« L’usage est facilité avec une interface simple d’accès et un mode adaptable selon les besoins en temps et en mode contemplatif ou interactif pour les personnes ayant besoin de mobilité. »

Le traitement de la douleur doit être adapté à son intensité, au patient et à la pathologie. L’avantage de la réalité virtuelle est qu’elle est aussi efficace auprès d’une personne sans antécédents qu’un enfant, une femme enceinte ou une personne âgée puisqu’il n’y a pas de contre-indications à son utilisation.

Les patients se montrent généralement curieux et intrigués face au dispositif : 

« L’approche novatrice a été appréciée, car elle a suscité de l’intérêt autant que de la curiosité et son utilisation dans un service d’urgence a mis en confiance les patients en recherche de moyens non médicamenteux de gestion de la douleur. »

2. Un logiciel entièrement paramétrable

 

S’il y a bien un service où l’adaptabilité est de rigueur, c’est le service des urgences. Les soignants n’ont aucunement besoin d’un logiciel compliqué à installer et chronophage. Dans cette optique, Healthy Mind intègre des fonctionnalités pratiques qui répondent aux enjeux de l’hôpital : des durées d’immersions réglables. 

De plus, le dispositif incorpore d’autres fonctionnalités pour assurer la continuité du lien entre le patient et le soignant afin que la communication reste possible à tout moment. La mise en place de la réalité virtuelle dans le service ne nécessite pas une formation du personnel et peut donc être instaurée rapidement pour soulager les patients, sans immobiliser les soignants.

 

 

 

3. Une efficacité prouvée pour soulager la douleur dans le service des urgences

 

Jusqu’à présent, les médicaments opioïdes constituaient les traitements de premier ordre dans le cadre d’une douleur aiguë aux urgences. Si dans certains cas, cette administration est incontournable, il n’en demeure pas moins que certaines actions non pharmacologiques peuvent compléter l’effet analgésique, voire favoriser un recours à une anesthésie locorégionale plutôt que générale.

Parmi elles, la réalité virtuelle présente une approche multisensorielle qui combine les bienfaits de plusieurs solutions thérapeutiques comme l’hypnose, la musicothérapie ou la cohérence cardiaque 

« Les lunettes de réalité virtuelle ont permis une modification de la perception douloureuse pour plusieurs patients lors de son utilisation. »

En plus de diminuer la souffrance, les simulations agissent également sur la sensation d’anxiété et la peur des patients comme l’attestent les résultats de l’étude publiée dans le journal BMC Emergency Medicine 

  • 50 % de réduction de l’anxiété ;
  • 33 % de diminution de la douleur ;
  • bonne tolérance de la simulation en réalité virtuelle 
  • satisfaction des utilisateurs élevée.

 

Soulager la douleur dans le service des urgences constitue un enjeu fondamental puisque la plupart des patients l’expérimentent lors de leur passage à l’hôpital. Grâce à une approche non médicamenteuse, la réalité virtuelle propose une solution thérapeutique complémentaire qui nécessite peu d’encombrement et de mobilisation du personnel. Avec une réduction notable de l’anxiété et de la douleur, le dispositif peut même démontrer son utilité dans d’autres cas d’usage et révéler ainsi toute sa pertinence dans le milieu hospitalier. Puisqu’une image vaut souvent mille mots, nous vous proposons de découvrir nos casques lors d’une démonstration.

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