En 2015, 1 million de Français déclarent avoir déjà eu recours à la chirurgie esthétique, tandis que 40 % de la population envisage une intervention prochainement (sondage réalisé par Opinionway pour la Clinique des Champs-Élysées). Les actes médicaux en chirurgie esthétique regroupent des opérations variées qui vont de la reconstruction mammaire aux implants capillaires en passant par la chirurgie de la main ou de la silhouette. Malgré le recours important à ces interventions dans l’Hexagone, certains patients craignent le bloc opératoire, présentent des contre-indications à l’anesthésie générale ou angoissent à l’idée des soins à venir. Dès lors, comment réduire le stress et la douleur avant, pendant et après une opération ? Dans cet article, nous vous expliquons tous les bienfaits de combiner la réalité virtuelle et la chirurgie esthétique pour soulager les patients.
1. Promouvoir la détente et apaiser le stress chez les patients
Une opération chirurgicale est rarement envisagée de manière sereine. Les faits divers, les films et les livres nous ont souvent bercés d’histoires hospitalières dramatiques, tant et si bien que les patients anticipent d’éventuelles complications lors de leur admission. Cependant, ce cheminement de pensées perturbe l’organisme et envoie un message d’alerte : « nous ne sommes pas en sécurité ».
Cette sensation de danger se traduit par des émotions nerveuses, des angoisses, des contractures musculaires ou des sueurs froides. En plus d’être désagréables, ces tensions complexifient le déroulement de l’opération. De plus, l’environnement hospitalier participe, à son insu, à renforcer cette dynamique en raison des odeurs et des bruits qui rappellent les circonstances de la prise en charge. Dès lors, comment soulager un esprit agité qui craint le pire ?
Si la réalité virtuelle ne peut pas modifier l’héritage culturel qui associe la chirurgie à une épreuve périlleuse, elle parvient à transformer la perception de l’environnement anxiogène. Au lieu de se concentrer sur les machines qui l’entourent, les sons mécaniques, la procédure à venir ou en cours, le patient plonge dans un univers apaisant conçu pour le détendre.
Le scénario et la réalisation s’appuient sur plusieurs principes pour apporter une quiétude profonde et une expérience multisensorielle :
- des paysages de haute qualité graphique ;
- des discours hypnotiques adaptés aux environnements ;
- des exercices de respiration pour mieux gérer les émotions ;
- une atmosphère sonore basée sur les bienfaits de la musicothérapie.
En gagnant en sérénité et en confort pendant le soin, le patient atteint un meilleur équilibre, permettant ainsi de faciliter l’acte médical et le travail de soignants.
L’étude pilote en chirurgie maxillo-faciale et en chirurgie plastique menée par L. Ganry et al. témoigne de l’action relaxante de la réalité virtuelle pour prendre en charge les angoisses des patients. Les immersions se présentent dès lors comme :
« un moyen non invasif de réduire les niveaux de stress préopératoire, sans effets secondaires et sans besoin de personnel médical ou paramédical supplémentaire. »
2. Limiter la douleur grâce à la réalité virtuelle en chirurgie esthétique
Plus nous nous concentrons sur notre perception, plus celle-ci prend de l’importance, d’autant plus si elle implique une souffrance. Nos sens se focalisent et nous ne parvenons plus à sentir autre chose que cette sensation désagréable. La réalité virtuelle sert à se détacher de cet inconfort pour se tourner vers un paysage sécurisant qui ne va pas rappeler ou évoquer les contractions, les blessures ou la gêne ressentie. Comment procède-t-elle ?
La réalité virtuelle utilise un procédé reconnu pour diminuer la douleur : le détournement de l’attention. De nombreuses études ont révélé l’intérêt de cette technique non médicamenteuse pour atténuer les composantes sensorielles, cognitives, comportementales et psychologiques de la douleur. Les immersions agissent sur ces biais grâce à une proposition qui implique plusieurs dimensions sensorielles.
Une étude de Hoffman et ses collègues a évalué les réactions de patients face à un stimulus douloureux grâce à l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle. Les résultats sont sans appel : les immersions en réalité virtuelle ont permis une réduction de plus de 50 % de cette perception dans cinq zones du cerveau. Vous découvrirez dans nos recherches cliniques de nombreuses autres publications attestant de l’efficacité de la réalité virtuelle dans divers cas d’application.
3. Réduire le recours à l’anesthésie générale dans les interventions
Parfois, les opérations en chirurgie esthétique imposent l’utilisation de l’anesthésie générale. Cependant, les analgésiques pharmacologiques ne sont pas sans effets secondaires et certains patients peuvent ne pas supporter leur administration. D’autres préfèrent tout simplement limiter l’usage de l’anesthésie générale en raison de plusieurs appréhensions comme la peur de ne pas se réveiller ou celle d’expérimenter des symptômes désagréables au réveil (nausées, vomissements, maux de tête, etc.).
Ainsi, les patients qui possèdent des contre-indications à l’anesthésie générale ou ceux qui souhaitent s’en passer peuvent tout de même bénéficier de soins de chirurgie esthétique et réparatrices grâce à l’effet analgésique de la réalité virtuelle. D’autre part, les patients restent conscients et lucides tout au long du parcours, ce qui facilite la récupération et le rétablissement postopératoire. Du côté de l’établissement hospitalier, la réduction du temps de repos permet d’écourter le passage en salle de réveil et donc d’augmenter les patients hospitalisés et opérés.
Grâce à une conception ergonomique, le dispositif présente une utilisation pratique qui ne contraint pas l’équipe médicale dans ses interventions et laisse le patient libre de ses mouvements. De plus, la communication reste possible à tout moment afin de garder un espace sécurisant et adapté aux différentes prises en charge :
- chirurgie de la main : Maladie de Dupuytren, microchirurgie, chirurgie des tendons, kystes, chirurgie des nerfs périphériques (carpien, cubital, radial), arthrose, déformations ou malformations, etc. ;
- chirurgie du sein : réduction, symétrisation, augmentation, reconstruction mammaire après un cancer, etc. ;
- chirurgie de la silhouette : lipoaspiration, liposculpture, corrections après grossesse, amaigrissement lors d’obésité ;
- chirurgie capillaire : implants capillaires.
Chrystelle Hautecoeur, infirmière au centre hospitalier Eure-Seine explique les avantages qu’elle a constaté après l’utilisation du dispositif Healthy Mind :
« Les lunettes de réalité virtuelle ont permis une modification de la perception douloureuse pour plusieurs patients. L’approche novatrice a été appréciée, car elle suscitait de l’intérêt, autant que de la curiosité. Son utilisation a mis en confiance les patients en recherche de moyens non médicamenteux de gestion de la douleur. »
4. Diminuer les douleurs postopératoires du patient
Dans la mesure où les immersions réduisent la prise d’anxiolytiques et d’analgésiques médicamenteux avant l’intervention chirurgicale, les patients présentent moins de complications après l’opération. Les symptômes comme les vomissements et les nausées s’apaisent, ce qui facilite la récupération postopératoire.
La solution de réalité virtuelle Healthy Mind peut également accompagner le patient lors des rendez-vous de suivi pendant lesquels des gestes douloureux comme le retrait d’agrafes ou de pansements sont souvent pratiqués. Grâce à un effet relaxant et apaisant démontré, les immersions garantissent une prise en charge plus sereine.
Le dispositif de réalité virtuelle conserve le lien entre le chirurgien et le patient puisque la communication reste possible pendant l’immersion. De cette manière, un inconfort, une demande ou une inquiétude peut être formulé à tout moment. Étant donné que le patient est détendu durant l’intervention, les interactions s’avèrent plus qualitatives et ce dernier, conscient tout au long du parcours de soin, peut davantage s’impliquer dans le processus opératoire.
La réalité virtuelle constitue un outil thérapeutique sans effets secondaires pour effectuer des opérations de chirurgie esthétique en diminuant la douleur et l’anxiété. L’action analgésique des immersions permet de réduire l’utilisation de traitements médicamenteux et de faciliter ainsi la récupération postopératoire. Grâce à des fonctionnalités adaptées pour les patients et les soignants, la solution Healthy Mind s’intègre parfaitement dans le flux médical. Puisqu’une démonstration vaut souvent mille mots, nous vous proposons de découvrir l’appareil de vos propres yeux. Pour toute question sur notre matériel, n’hésitez pas à contacter notre équipe.
