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Stress des examens médicaux : comment y remédier ?

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Avez-vous déjà entendu parler de « scanxiété » ? Si ce terme ne vous est pas familier, vous connaissez sûrement le symptôme qu’il cache : le stress des examens médicaux. Vécu par plus de la moitié des patients, les rendez-vous pour les scanners, IRM ou radiographies font souvent partie d’une expérience inconfortable. Au-delà de la peur du diagnostic, l’environnement sonore, la sensation de confinement ou l’incertitude temporelle nourrissent cette tension. Comment apaiser la détresse ressentie et vivre sereinement vos procédures médicales ? Nous vous proposons de le découvrir !

L’anxiété d’anticipation : comment fonctionne-t-elle ?

Comprendre les mécanismes du stress

L’anxiété d’anticipation se déclenche lorsque vous percevez un événement futur comme menaçant. Vous avez beau vous raisonner, les scénarios alarmistes défilent, tous plus réalistes les uns que les autres : « et si l’examen découvrait quelque chose de grave ? », « et si je restais coincé dans la machine ? », « et si je devais rester hospitalisée ? »…

Ce phénomène aussi déconcertant qu’incapacitant s’explique par l’activation du système limbique, siège de nos émotions, qui se met en alerte face à l’incertitude. Plus l’événement s’approche, plus le stress monte, affectant votre sommeil, votre appétit et votre concentration.

Si on va plus loin sur le plan physiologique, l’activation de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien libère du cortisol et de l’adrénaline, entraînant des symptômes bien connus dans les phases d’anxiété :

  • une accélération du rythme cardiaque ;
  • une respiration superficielle ;
  • une tension musculaire ;
  • une vigilance accrue.

Couramment appelée réaction « fight or flight », cette réaction devient contre-productive si elle se prolonge. À l’image d’une machine qui fonctionne à plein régime, les ressources de l’organisme s’épuisent et le cercle vicieux de la peur se renforce.

Principales sources de stress dans le milieu médical

Rares sont les patients qui se rendent à l’hôpital sans crainte. Les séjours et rendez-vous médicaux se teintent souvent de doutes et d’appréhensions. Au cours des examens, ce cadre anxiogène se base sur plusieurs facteurs :

  1. La peur de l’inconnu : le jargon médical incompréhensible et l’apparence imposante des appareils décuplent la sensation d’impuissance et la capacité de l’imagination à composer des scénarios catastrophes.
  2. L’attente des résultats : l’incertitude quant au diagnostic génère une pression qui met la patience à rude épreuve. Les minutes se transforment en heures et l’absence de nouvelles se traduit nécessairement par une issue redoutée.
  3. L’environnement clinique : les bruits de machines, l’ambiance aseptisée et les contraintes physiques (immobilité, position inconfortable) agissent comme des déclencheurs de stress importants.
  4. Rappel d’anciennes expériences désagréables : il suffit d’un souvenir négatif pour transformer un rendez-vous médical en parcours du combattant. Les expériences peuvent avoir été vécues ou transmises par l’entourage.

Une enquête auprès de 349 patients programmés pour un scanner avec injection de produit de contraste a révélé que l’administration du produit, la crainte des radiations et l’environnement clos figuraient parmi les principales sources d’anxiété. [1]

Comprendre et apaiser la scanxiété pour vivre sereinement vos prochains examens médicaux.

Conséquences de l’état anxieux sur la santé

En plus d’être profondément désagréable pour la personne qui le vit, l’anxiété génère d’autres implications sur le plan physique et mental :

  • troubles du sommeil ;
  • maux de tête ;
  • tensions musculaires ;
  • troubles digestifs ;
  • irritabilité ;
  • risques d’addictions (anxiolytiques, alcool, etc.).

À long terme, le stress chronique fragilise le système immunitaire et peut retarder la guérison. L’état anxieux des patients entraîne également une prise en charge plus complexe pour le personnel soignant.

Une méta-analyse portant sur plusieurs publications estime que 0,5 % à 14,5 % des IRM sont interrompues prématurément pour cause d’anxiété ou de claustrophobie sévère. Dans ces cas, le patient abandonne l’examen, compromettant la qualité du diagnostic et obligeant souvent à reprogrammer l’acte, avec les mêmes problématiques persistantes. [2]

Scanxiety : comment l’apaiser ?

Le terme « scanxiété » désigne l’anxiété spécifique à l’imagerie médicale et à l’attente des résultats.

1. Se préparer mentalement avec des sources fiables

Sur internet, toutes les informations ne sont pas à prendre au pied de la lettre. Pour éviter de donner du grain à moudre au moulin de l’anxiété, soyez vigilant sur vos sources :

  • consultez des sites d’institutions reconnues (Ameli, associations médicales) ;
  • vérifiez les sources scientifiques mentionnées dans les articles que vous lisez ;
  • demandez à votre médecin un guide détaillé sur le déroulé de l’examen.

Comprendre chaque étape vous servira à contrer les scénarios catastrophes comme l’indique une étude sur l’absentéisme dû à la crainte des examens. [3]

D’autre part, renseignez-vous sur les délais d’obtention des résultats et sur la méthode de communication (téléphone, portail en ligne, etc.). Même si vous ne pourrez pas changer la nécessité d’attendre, vous réduirez l’incertitude et le sentiment d’impuissance.

2. Choisir la distraction pour ne pas ressasser

S’occuper l’esprit est l’une des méthodes les plus efficaces pour éviter de se focaliser sur l’anxiété des examens médicaux. Si vous restez concentré sur votre gêne, il y a de grandes chances pour qu’elle s’amplifie. À l’inverse, si vous êtes occupé sur une autre activité, vous en oubliez jusqu’à la date de votre rendez-vous !

Vous pouvez vous investir dans des activités immersives comme la lecture ou les puzzles et des loisirs créatifs ou manuels comme la peinture ou le jardinage. Les balades en plein air, en stimulant la production d’endorphines, vous aideront aussi à favoriser la détente.

3. Rechercher un soutien social

Partager vos appréhensions avec un proche ou au sein d’un groupe de parole sert à relativiser ce que vous ressentez. En exprimant vos peurs à voix haute, elles perdent déjà une partie de leur emprise. Cette discussion vous permettra de réaliser que d’autres ont vécu la même angoisse et ont trouvé des ressources pour l’apaiser.

Si vous le pouvez, essayez de vous faire accompagner le jour de l’examen. Savoir que quelqu’un vous attend à la sortie, prêt à vous écouter et à vous épauler, contribue à réduire significativement le sentiment d’isolement et l’intensité de l’anxiété.

4. Adopter des techniques de relaxation préexamen

L’anxiété coupe le souffle. En amenant de l’espace dans votre cage thoracique par le biais de la respiration, vous contrez physiquement ce phénomène lié au stress. Avant même d’entrer dans la salle d’examen, prenez quelques minutes pour pratiquer la respiration diaphragmatique :

  • inspirez lentement par le nez en gonflant le ventre pendant quatre secondes ;
  • retenez votre souffle quatre secondes ;
  • expirez doucement pendant six secondes ;
  • répéter cinq fois.

Parallèlement, la visualisation guidée constitue une puissante alternative : fermez les yeux et imaginez-vous dans un lieu qui vous apaise, une plage au coucher du soleil, une forêt aux senteurs boisées, en sollicitant autant que possible vos cinq sens (le son des vagues, la chaleur du sable, l’odeur des pins).

Enfin, si vous maîtrisez la cohérence cardiaque, accordez-vous une courte séance de six respirations par minute avant l’examen. Ce rythme stabilise votre fréquence cardiaque et réduit la sécrétion de cortisol, la renommée hormone du stress.

La réalité virtuelle thérapeutique au service de la gestion du stress des examens médicaux

Une invitation à l’évasion avec une expérience multisensorielle

Si les techniques de relaxation comme la méditation ou la visualisation sont bien connues aujourd’hui, elles ne suffisent pas toujours à calmer les esprits les plus agités. Certaines personnes ne parviennent pas à rester concentrer, se dispersent ou se laissent submerger par un environnement ou des angoissantes plus puissantes.

La thérapie par réalité virtuelle contourne les blocages pour offrir une immersion accessible et immédiate. Grâce à des paysages soigneusement modélisés, un discours hypnotique guidé et une bande-son inspirée des principes de la musicothérapie, le dispositif Healthy Mind capte directement l’attention et inhibe les stimuli anxiogènes de la salle d’examen. Il n’est plus nécessaire de « se forcer à se détendre » : le cerveau est entraîné, presque malgré lui, dans un état de relâchement.

Dans une cohorte de patients souffrant de troubles musculo-squelettiques chroniques (N = 91), l’intervention VR a fait baisser la médiane de l’anxiété d’environ 1 point sur l’échelle NRS (p < 0,001), et 25 % des patients ont déclaré une réduction de leur anxiété supérieure ou égale à 3 points. [4]

 

Une réduction de l’anxiété non médicamenteuse

Loin des effets secondaires potentiels des anxiolytiques et sans délai de récupération, la réalité virtuelle thérapeutique agit en stimulant les ressources attentionnelles du cerveau et en réorientant la perception sensorielle.

Dans le contexte des urgences, une étude de faisabilité (N = 52) a mis en évidence une réduction de 50 % de l’anxiété (p < 0,001) immédiatement après une séance de réalité virtuelle, sans recours à des médicaments. [5] Une autre étude mentionne l’intérêt de la réalité virtuelle thérapeutique en tant qu’alternative ou complément à la sédation et à l’analgésie. [6]

Dans les cas de radiologie interventionnelle ou d’examens longs et inconfortables, le casque peut aider à réduire les ressentis douloureux en mobilisant les ressources attentionnelles ailleurs que sur l’inconfort physique. L’effet est double : une baisse du stress et une diminution de la perception douloureuse.

Un dispositif ergonomique et non invasif

Présentation de notre packaging composé d'un casque de réalité virtuelle, d'un casque audio Bose, d'un microphone si besoin, d'une tablette et d'un sac de transport.Le casque VR Healthy Mind a été pensé pour une utilisation en milieu médical :

  • léger ;
  • sans fil ;
  • simple à désinfecter ;
  • rapide à mettre en place.

Il peut être utilisé aussi bien en salle d’attente qu’en préambule à un examen, voire pendant certains types d’actes lorsque cela est compatible avec le matériel utilisé (hors IRM en raison des composants métalliques).

Le personnel soignant choisit le programme et ajuste la durée, tout en gardant la possibilité d’interagir avec le patient à tout moment.

La réalité virtuelle thérapeutique Healthy Mind transforme l’expérience anxiogène des examens médicaux en un véritable temps de pause apaisant, sans recourir aux médicaments. Grâce à ses immersions multisensorielles, ce dispositif s’adapte à chaque profil et contourne les blocages mentaux les plus tenaces. Si vous souhaitez découvrir notre casque VR et toutes ses potentialités, nous serions ravis de vous proposer une démonstration.

Sources :

[1] Heyer CM, Thüring J, Lemburg SP, Kreddig N, Hasenbring M, Dohna M, Nicolas V. Anxiety of patients undergoing CT imaging-an underestimated problem? Acad Radiol. 2015 Jan;22 (1):105-12. doi: 10.1016/j.acra.2014.07.014. Epub 2014 Sep 16. PMID : 25239843.

[2] Dziuda, Ł., Zieliński, P., Baran, P. et al. A study of the relationship between the level of anxiety declared by MRI patients in the STAI questionnaire and their respiratory rate acquired by a fibre-optic sensor system. Sci Rep 9, 4341 (2019).

[3] Hamd, Z.Y.; Alorainy, A.I. ; Alrujaee, L.A.; Alshdayed, M.Y.; Wdaani, A.M. ; Alsubaie, A.S.; Binjardan, L.A.; Kariri, S.S. ; Alaskari, R.A.; Alsaeed, M.M.; et al. How Different Preparation Techniques Affect MRI-Induced Anxiety of MRI Patients: A Preliminary Study. Brain Sci. 2023, 13, 416.

[4] T.Prétat, et al. Efficacité et expérience utilisateur d’une intervention en réalité virtuelle dans une cohorte de patients souffrant de troubles musculo-squelettiques chroniques. N=91. PLOS Digital Health 2025.

[5] Birrenbach, T., Bühlmann, F., Exadaktylos, A. et al. Virtual Reality for Pain Relief in the Emergency Room (VIPER) – a prospective, interventional feasibility study. BMC Emerg Med 22, 113 (2022).

[6] K. Hill, et al.Dispositif de réalité virtuelle pour améliorer la tolérance de la ponction lombaire – N=1. BMJ Neurology Open, 2022.